Depuis déjà 2 ans, nous proposons des livres au feuilletage sur notre site.
Suite à quelques abus (des écoles qui utilisaient directement nos livres en projection sans même avoir acheté un titre), nous avons opté pour un feuilletage partiel.
Mais cette solution ne nous plaît qu’à moitié.
Nous sommes persuadés que de nouveaux modèles économiques restent à développer autour du livre numérique, mais nous avons du mal à croire au tout numérique pour l’album jeunesse, que ce soit sur le plan pratique, économique ou ergonomique.
Là où nous voyons l’intérêt du numérique est avant tout dans sa grande souplesse :
- dès que le projet est finalisé sur l’écran, il peut être transmis ;
- le coût de mise à disposition n’est que de quelques euros (prix de la bande passante et du stockage en ligne) ;
- le bouche-à-oreille est facilité avec le nombre croissant de médias sociaux.
Par contre, dans le contact avec l’enfant, rien ne remplace le bruit et la douceur du papier.
Vous pouvez laisser votre enfant s’approprier le livre, le garder dans son lit, le mettre dans son sac… Chose que vous ne ferez pas avec un ordinateur ou une tablette !
Le numérique pour transmettre, faire connaître, partager en groupe (vidéo-projection)…
Le papier pour lire, réfléchir et s’approprier le contenu.
proposer l’album numérique en cadeau d’une souscription au livre papier.
Dès que nous avons réuni 500 souscriptions, nous imprimons le livre à 1500 exemplaires.
500 souscriptions à 5 euros, cela fait 2500 euros.
C’est une somme suffisante pour lancer un premier tirage, payer les premiers droits d’auteurs et financer le lancement du titre qui aura déjà bénéficié d’un “buzz” avec les 500 souscripteurs.
Cette nouvelle façon de procéder devrait par ailleurs nous aider à résoudre d’autres questions que nous nous posons depuis quelques mois :
- Comment donner vie à des projets sans les laisser de longs mois dans les cartons ?
- Comment financer une dizaine de projets par an tout en assurant le financement des retirages ?
- Comment savoir si nous devons imprimer un titre à 1500, 3000 ou 5000 exemplaires ?
Que vous soyez auteur(e)s, illustrateurs, illustratrices, libraires, lecteurs ou éditeurs, n’hésitez pas à nous faire part de vos réflexions concernant cette idée.
A suivre, quelques questions/réponses que nous compléterons au fur et à mesure de vos retours :
Qu’est-ce qu’une souscription ?
Cette méthode de participation au financement d’un livre date du début du XVIIIe siècle. C’est la somme versée par une personne valant engagement pour l’achat de l’ouvrage à venir.
Tous les détails sur le prix de souscription se trouvent sur le site du ministère de la culture.
Une même personne peut souscrire plusieurs fois à un même ouvrage : elle recevra alors autant de livres que de souscriptions effectuées.
Que se passe-t-il si les 500 souscriptions ne sont pas réunies ?
Le livre reste en souscription au maximum 12 mois. Si au terme de ces 12 mois il n’a pas trouvé 500 souscripteurs, alors 2 options sont possibles :
– l’auteur et l’illustrateur sont libres d’éditer le livre où ils le souhaitent, les souscripteurs sont alors remboursés.
– cependant, si au moins 250 souscriptions sont réunies, la maison d’édition finalise son engagement et imprime 1500 exemplaires.
Et les livres déjà édités ? comment les avoir en version numérique ?
Si vous possédez déjà une version imprimée de l’un de nos livres, vous avez droit à la version numérique. Il vous faut juste nous donner la preuve que vous avez bien le livre papier.
Pour cela, rien de plus simple : il vous suffit de partager via Facebook ou Twitter une photo de vous avec le livre en question. Vous ne désirez pas apparaître en photo ? mettez une peluche ou un animal de compagnie ! Les photos les plus originales seront récompensées !
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